Lorsque ta main vient se reposer sur mon front,
En notre paresse étendue sur le gazon,
C'est tout mon univers que ta paume couronne ;
Écoute : l'herbe, l'arbre, la feuille et la branche frissonnent !
L'oiseau au loin, jaloux, perché sur le rocher,
Nous dévoile en son chant les mystères cachés,
Tout vibre, la route, les tapis de mousse et les bois,
Quand de nos émois s'enfle sa grisante voix !
Comme lui, ton murmure glisse à mon oreille
Et chaque pore de ma peau à ton frisson veille
À l'écho qui glisse en mes veines comme un psaume
D'où s'enfuient les cris, les serpents et les fantômes.
Cette couche de mousse qui fait notre chambrette,
Invente et peint volupté, prophéties et fêtes ;
Le parfum du ciel qui nous drape nous ressemble,
Il est miroir, où s'incarne tout ce qui tremble...
En notre paresse étendue sur le gazon,
C'est tout mon univers que ta paume couronne ;
Écoute : l'herbe, l'arbre, la feuille et la branche frissonnent !
L'oiseau au loin, jaloux, perché sur le rocher,
Nous dévoile en son chant les mystères cachés,
Tout vibre, la route, les tapis de mousse et les bois,
Quand de nos émois s'enfle sa grisante voix !
Comme lui, ton murmure glisse à mon oreille
Et chaque pore de ma peau à ton frisson veille
À l'écho qui glisse en mes veines comme un psaume
D'où s'enfuient les cris, les serpents et les fantômes.
Cette couche de mousse qui fait notre chambrette,
Invente et peint volupté, prophéties et fêtes ;
Le parfum du ciel qui nous drape nous ressemble,
Il est miroir, où s'incarne tout ce qui tremble...
